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2020, un obstacle des leçons

L’année 2020 aura été une année exceptionnelle pour l’industrie du sport, tant d’un point de vue de sa pratique que du point de vue de sa consommation. La pandémie de Covid-19 aura eu un effet majeur sur les ayants droits sportifs (A), ce qui a poussé très rapidement à l’adaptation des pratiques sportives ou marketing (B) et très certainement de nouvelles pratiques amenées à s’ancrer durablement dans le paysage sportif (C).

2020, un recul avant un grand saut ?

A. Un bouleversement majeur de l’écosystème sportif

Pour résumer, les revenus des ayants droits sportifs s’articulent autour de l’exploitation de plusieurs droits : les droits de diffusion (droits TV, contenu), de production (spectacle vivant), et d’exploitation (merchandising et sponsoring).
Jean François Jeanne, DG France d’Infront évoquait auprès de Global Sports Jobs la répartition des revenus suivante pour les ayants droits français :

  • 39,5 % pour les droits de sponsoring
  • 31,6 % pour la billetterie tirée de l’activité de spectacle vivant
  • 21,1 % pour les droits TV
  • 7,8 % pour le merchandising
    Ces revenus engendrent une profitabilité souvent précaire au regard des coût engagés par ces organisations (salaires de joueurs, entretien des structures, salariés…).

Lorsque la crise du Covid-19 a pris de l’ampleur et a obligé les ayants droits à respecter l’interdiction d’accueillir des supporters, ou pire, à subir l’arrêt des compétitions, cet équilibre a été perturbé.
Cette crise a impacté fortement les revenus tirés de billetterie et par ricochet les autres activités.

Les clubs, les ligues ou les fédérations sont alors privés d’une source de revenus importante voire vitale pour certains de ces acteurs. Récemment, des personnalités comme Didier Lacroix (Président du Stade Toulousain – Rugby – Top 14) ou encore Tony Parker (Président de l’ASVEL – Basketball – Jeep Elite) ont alerté des dangers de l’absence des revenus liés à la billetterie pour les clubs soutenus par l’économie dite « réelle ». Cette économie, structurant la majorité des clubs et des fédérations en France, est basée sur les revenus tirés du sponsoring et de la billetterie. Au sein de l’économie réelle, les revenus liés à la diffusion ou au mécénat sont complémentaires voire négligeables.


Les clubs se retrouvent donc la plupart du temps avec des revenus exclusivement liés à leur diffusion, leurs contrats de sponsoring et à leur activité de merchandising. Ce sont ces revenus qui s’effritent au fur et à mesure que la crise se prolonge.

Face à cet impact, et dans une optique de survie de leur activité, beaucoup d’ayants droits ont innové en proposant des solutions pour combler l’absence de revenus liés à la billetterie et la baisse du sponsoring (B).

B. La capacité d’adaptation des ayants droits sportifs

Durant cette crise, le sport est l’un des 5 sujets qui passionnent le plus les Français (Havas Sports and Entertainment, 2020). Dans l’optique de répondre à cette demande, de nombreux ayants droits se sont penchés sur les meilleurs moyens d’exploiter leurs droits rémanents. Ainsi les ayants droits se sont intéressés aux moyens de créer de la valeur ou du moins de conserver les apports de billetterie déjà existants, en provenance des abonnés ou des prestations d’hospitalités à l’année.

Sauver les meubles pour faire simple…

Tout d’abord, la création de contenu reste un élément primordial pour les ayants droits sportifs. Outre les droits télévisuels, de nombreuses initiatives ont vu le jour pour permettre aux fans de vivre leur engagement et une expérience avec leur ayant droits préférés.

La NBA a encore une fois montré la voie en mettant en place à la fois une diffusion stable du reste de la saison mais aussi en proposant une expérience digitale unique avec ses fans en partenariat avec ESPN (Disney) et Microsoft. Cette expérience digitale a aussi été développée en France aujourd’hui avec la possibilité pour les fans de l’Equipe de France de Football d’apparaître sur les LED entourant le terrain.

De plus, de multiples ayants droits ont utilisés les réseaux sociaux ou encore l’email marketing pour interagir avec les fans sur de nombreux contenus. Ainsi le Stade de Reims (Football – Ligue 1 Uber Eats) ou encore le Sporting Union Agenais (Rugby – Top14) se sont servis de leur fans pour la création de leur nouveau logo. Le digital permet ainsi d’apporter une proximité et une mise en valeur des supporters dans leur engagement avec leur ayant droits favoris.

Ensuite, ce travail sur l’image peut aussi avoir un impact sur le merchandising du club, autrement dit sur les produits dérivés exploitant le droit de marque des clubs, fédérations ou athlètes. Ainsi de nombreux ayant droits ont innové pour développer le soutien de leur communauté de fans via des techniques de mise en avant de leur merchandising.

Par exemple, le Paris Basketball (Basketball – Pro B) a étendu sa collaboration avec Adidas pour le dévoilement d’une collection de streetwear (pull, hoodie) avec l’aide d’artiste comme Jok’Air et DandyGuel, ou encore le Stade Toulousain (Rugby – Top 14) qui a bâti un mur du soutien au sein de leur enceinte d’Ernest Wallon sur lequel les supporters pouvaient acheter une plaque qui prendra une place conséquente dans l’enceinte du stade.

Enfin, la crise ayant impacté autant les entreprises partenaires que les ayant droits sportifs, la relation au sein des partenariats est aussi un axe d’amélioration important. Les sociétés partenaires sont en droit de demander plus de place au sein des contenus des ayants droits. Pour cela, certains ayant droits ont ainsi diversifié leur contenu ou créer des événements en parallèle. Ainsi l’Olympique de Marseille (Football – Ligue 1 Uber Eats) met en avant ses partenaires sur Twitch ou sur Youtube, IronMan proposait des courses via des appareils connectés en partenariat avec Sport Heroes.

Par conséquent, au cours de cette période de pandémie, c’est à la fois cette idée de proximité et de continuité dans l’engagement des supporters qui a permis une multitude d’innovations et d’actions de soutiens entre les acteurs de cette industrie. On reste néanmoins en droit de se poser la question de l’impact futur de ces innovations ?

C. Un cadre d’innovation idéal pour le futur

Lorsque cette période exceptionnelle prendra fin, il faudra savoir tirer les leçons et s’en servir pour faire progresser le modèle de l’industrie du sport dans sa globalité. Bien que très diverses et éparpillées, trois leçons essentielles de ces différentes actions peuvent être tirées.

Mettre la communauté de fan au centre de ses actions
Tout d’abord, bien qu’elles ne soient pas présentes physiquement, ce sont bien les communautés de fans qui feront survivre l’industrie du sport. Dès lors, il est primordial de considérer sa relation avec les fans comme un des éléments les plus importants de sa communication, de son merchandising et aussi de ses partenariats. Les ayants droits doivent être en mesure de délivrer le bon message ou le bon contenu, à la bonne personne et au bon moment. Il ne faut surtout pas que les ayants droits sportifs prennent pour acquis la loyauté et l’engagement des fans. Il faut développer, activer et récompenser sa communauté via des contenus, des messages ou encore une prise de position pour les décisions.

Prendre le tournant du digital
Pour mettre les fans au centre de vos actions, l’utilisation du digital est désormais capitale. Le tournant du digital est donc la deuxième leçon essentielle. Que cela soit pour une stratégie de gestion de clients (CRM), pour les communications sur les réseaux sociaux ou encore en tant qu’ouverture sur des disciplines comme l’eSport, le digital prendra une place de plus en plus importante dans le sport. Les arrivées d’Amazon, Facebook, Alibaba ou encore Rakuten en tant que sponsors ou médias ne peuvent que prédire de futures associations entre le sport et le digital.

Créer un véritable écosystème de divertissement
Enfin, les ayants-droits sportifs peuvent prendre la mesure de leur potentiel dans l’industrie du divertissement de manière globale. Les récentes associations entre Puma, l’AC Milan (Football – Serie A TIM – Italie) et le label de Jay-Z RocNation ou encore le Felyn Festival au Groupama Stadium, stade de l’Olympique Lyonnais (Football – Ligue 1 Uber Eats), démontrent que des liens entre les disciplines sont de plus en plus fréquents. A cela s’ajoute l’émergence de l’eSports qui s’affirme comme un acteur indépendant mais aussi complémentaire aux ayant droits sportifs « classiques », comme le démontre l’équipe du PSG ou l’ouverture de la chaîne Twitch de l’Olympiques de Marseille.

En conclusion, nous avons non seulement l’espoir de croire en la survie mais aussi dans la capacité d’adaptation des ayant droits sportifs en France. Cette période posera alors les fondements d’évolutions importantes pour notre industrie.

Le sport se placera encore davantage à la croisée de communautés, ce qui le rendra à la fois plus riche mais aussi plus influent.
Tant que la crise continue, nous nous devons de jamais cesser d’innover.

L’adage de Winston Churchill « quand tu traverses l’enfer, surtout continue d’avancer ! » pourrait alors faire foi pour beaucoup d’ayants droits.

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Vivendi Sports et ProTracks : Créateurs de sensations fortes

ProTracks, entreprise française de conception et construction de pistes de BMX, pumptracks et de VTT, et Vivendi Sports, une société du groupe Vivendi concevant et organisant des compétitions sportives, annoncent aujourd’hui la signature d’un partenariat pour le développement du BMX. Les deux sociétés collaboreront notamment sur des offres communes auprès d’organisateurs d’évènements et ayants-droits, en proposant une offre répondant aux nouvelles attentes sportives et événementielles.

Thomas Hamon, CEO de ProTracks, déclare : « Les grands événements sportifs rassemblent le public, les athlètes, les sponsors, les médias et les organisateurs autour d’une émotion commune. Quand les pilotes se présentent sur la grille de départ, l’atmosphère se tend, le temps est suspendu et tous vibrent au rythme du franchissement des obstacles. En s’associant à Vivendi Sports, ProTracks fait le choix de l’excellence. Nous savons que Vivendi Sports saura mettre en scène le sport que nous affectionnons tant pour décupler les émotions et ancrer le BMX dans une logique de Sportainment. »

Pour Robins Tchale Watchou, CEO de Vivendi SportsL’avenir du sport passe par l’entertainment. A travers ce partenariat avec ProTracks, Vivendi Sports a la volonté de créer un projet innovant, proposant des expériences sportives inédites. En combinant notre expérience du divertissement, de la conception et de la réalisation de grands évènements sportifs internationaux avec le savoir-faire de ProTracks en matière de développement du BMX au niveau international, nous allons permettre au sport d’évoluer sur de nouveaux territoires et de passer à l’étape supérieure. »

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ARES fighting championship, première grande soirée de MMA en Afrique de l’ouest le samedi 14 décembre à Dakar

Organisateur de compétitions sportives, Vivendi Sports annonce la création de la première ligue professionnelle afro-européenne de MMA (Mixed Martial Arts) et son premier évènement à Dakar, le samedi 14 décembre 2019 à partir de 17h00, sur l’esplanade du Musée des Civilisations Noires.

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CAN 2021: CanalOlympia Football Club by Vivendi Sports

Le Cameroun s’est vu attribuer pour 2021 la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, l’événement sportif le plus important du continent africain. A cette occasion, Vivendi Sports fédèrera le savoir-faire des entités du groupe Vivendi en Afrique en créant un concept innovant de fan zone sur le continent : le CanalOlympia Football Club.

CanalOlympia, 1er réseau de salles de cinéma et de spectacle en Afrique francophone, proposera ainsi une expérience unique aux fans de football à travers la diffusion des matchs et des animations inédites.

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Participation de Joseph Areruya au Paris-Roubaix

Gagnant de la première Edition du Tour de l’Espoir, le Rwandais Joseph Areruya a participé le dimanche 14 avril 2019 à la mythique course de Paris-Roubaix, devenant le premier coureur noir africain à disputer la « Reine des classiques ».
« Je suis heureux d’avoir fini. Je suis sûr que là-bas chez moi au Rwanda, on est fier de ce que j’ai réalisé », savoure le cycliste africain de l’année 2018. S’il a déjà été confronté aux pavés du « Mur de Kigali », sur le tour du Rwanda, c’est un monument qui l’attendait dans le Nord de la France. Le mental du coureur rwandais a été mis à rude épreuve, notamment quand, à 100 kilomètres de l’arrivée, il a dû se relever d’une lourde chute afin de terminer la course. Un passage obligé pour son directeur sportif, Andy Flickinger, qui avait expliqué avant le départ : « Pour être un bon pro, il faut passer par ces courses difficiles ». Vivendi Sports est très fier d’avoir vu passer sur sa course du Tour de l’Espoir le coureur Rwandais et de le voir atteindre le plus haut niveau mondial du cyclisme.
Joseph Areruya a signé un contrat professionnel chez Delko Marseille-Provence à la suite de ses bonnes performances, notamment sur le Tour de l’Espoir 2018. Nous souhaitons le meilleur à Joseph pour la suite de sa carrière professionnelle et nous continuerons à suivre attentivement ses performances.
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L’Érythrée, grand gagnant du Tour de l’Espoir 2019

Pour sa deuxième édition, le Tour de l’Espoir 2019 organisé du 4 au 9 février par Vivendi Sports au Cameroun, a vu triompher l’impressionnante équipe d’Érythrée. Dominante sur l’ensemble du parcours avec pas moins de 3 étapes remportées sur 5, l’Érythrée termine en première position du classement général de ce Tour de l’Espoir, à plus d’une minute de l’équipe nationale d’Équateur. Par ailleurs, le classement individuel aux points voit figurer trois coureurs érythréens sur son podium (N. TESFATSION, Y. DEBESAY et N. MEBRAHTOM). Enfin, les deux dernières marches du podium pour le maillot à pois sont trustées par MEBRAHTOM et DEBESAY, alors que l’équatorien Wilson HARO a été le plus performants dans les ascensions de ce Tour. Une démonstration de la part de l’équipe nationale érythréenne.

Le leader de l’équipe, Yakob DEBESAY termine sur la plus haute marche du podium à l’issu de ces 5 jours de course, 50 secondes devant son compatriote Natnael MEBRAHTOM. 3 coureurs de l’équipe d’Erythrée figurent parmi le top 5 du classement général.

Les coureurs de l’Erythrée se voit donc invités pour la première fois de leur histoire sur le Tour de l’Avenir 2019, finale du circuit Coupe des Nations UCI U23, qui aura lieu du 15 au 25 août sur le sol français. Ils succèdent donc à l’équipe nationale du Rwanda, victorieuse en 2018, et qui a réalisé une performance porteuse d’espoirs sur le Tour de l’avenir 2018. Retrouver le parcours du Tour de l’Avenir sur : https://tourdelavenir.com

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Participation de l’équipe de cyclisme du Rwanda au Tour de l’Avenir

L’équipe du Rwanda était présente pour la première fois sur les routes du Tour de l’Avenir, « le Tour de France des moins de 23 ans » qui s’est tenu au mois d’août sur les routes de France. Pendant les dix jours de course, le Rwanda a su montrer ses forces notamment dans les étapes de montagne.

Joseph Areruya, gagnant de la 1ère édition du Tour de l’Espoir et leader de cette équipe espoir du Rwanda, s’est brillamment illustré en remportant lors de la dernière étape, le prix de la combativité. Ces performances lors de ce grand rendez-vous du cyclisme espoir sont très encourageantes pour le futur, malgré quelques difficultés en début de parcours de la part de l’équipe rwandaise, dues à un tracé à leur désavantage (étapes de plaine). J. Areruya (73ème) et S. Mugisha (76ème) terminent respectivement 73ème et 76ème de ce Tour de l’Avenir.

La première participation d’une équipe africaine au Tour de l’Avenir n’a donc pas forcément été porteuse de résultats exceptionnels, néanmoins, elle trace la voie à un développement beaucoup plus large pour le cyclisme africain. Il passera notamment par le Tour de l’Espoir, organisé par Vivendi Sports, qui délivre chaque année une wild-card pour le Tour de l’Avenir, antichambre du cyclisme professionnel.